Panayiotis Vassilakis (1925-2019)
Panayiotis Vassilakis ou Takis, né en 1925 à Athènes, est aujourd’hui considéré comme un pionnier de l’art cinétique.
Il grandit en Grèce durant une période rythmée par les guerres successives. Autodi- dacte, il débute sa carrière artistique vers l’âge de 20 ans en 1946, malgré le mécontentement de sa famille. En 1952 il crée son premier atelier à Anakasa d’Attique avec deux amis d’enfance Minos Argyrakis et Raimondos. Ses premières créations sont des sculptures en fer forgé ou des bustes en plâtre, clins d’oeil à ses premières inspirations ; la Grèce antique mais aussi à des artistes comme Picasso ou Giacometti.
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Panayiotis Vassilakis ou Takis, né en 1925 à Athènes, est aujourd’hui considéré comme un pionnier de l’art cinétique.
Il grandit en Grèce durant une période rythmée par les guerres successives. Autodidacte, il débute sa carrière artistique vers l’âge de 20 ans en 1946, malgré le mécontentement de sa famille.
En 1952 il crée son premier atelier à Anakasa d’Attique avec deux amis d’enfance Minos Argyrakis et Raimondos. Ses premières créations sont des sculptures en fer forgé ou des bustes en plâtre, clins d’oeil à ses premières inspirations ; la Grèce antique mais aussi à des artistes comme Picasso ou Giacometti.
C’est en 1954 qu’il arrive à Paris pour pour- suivre sa carrière artistique. Il travaille plu- sieurs mois à l’atelier de Brancusi puis voyage entre Paris et Londres. Ces deux villes vont l’inspirer pour ses premières oeuvres cinétiques. Il trouve son inspiration parmi les antennes, les radars et les constructions technologiques qui ornent la Gare de Calais.
De 1955 jusqu’à fin 1965, il expérimente tous les éléments de l’environnement et de la nature qui nous entourent, l’air, le son, les ma- tériaux, les champs magnétiques et l’énergie qui en découle.
Il se définit d’ailleurs lui même comme être «obsédé par le concept d’énergie». C’est à l’aide de ces éléments qu’il forme la base de son chemin artistique. Son but étant de rendre visible tout ces éléments qui nous sont normalement invisibles ou du moins cachés. En 1960 Takis réalise la performance à la Galerie Iris Clert à Paris « L’impossible – un Homme dans l’espace » en collaboration avec son ami poète sud-africain Sinclair Beiles.
Il déménage pour le Massachusetts en 1968 où on lui propose une bourse d’étude pour le poste de chercheur à l’Université du MIT (Centre for Advanced Visual Studies). Durant cette période il crée une série de sculptures électromagnétiques puis dans un second temps développe une série de sculptures hydromagnétiques.
A son retour à Paris en 1974, il commence de nouvelles sculptures en bronze qui seront cette fois-ci érotiques autour de la notion de force d’attraction.
En 1986 il retourne en Grèce où il fonde le Research Center for the Art and the Sciences. Artiste pluriel, il développe également des scénographies ou des compositions musicales pour des pièces de théâtre ou des performances qu’il réalisera explorant toutes les dimensions. Il décède en 2019 en Grèce.
Les oeuvres de Takis sont aujourd’hui dans plus grandes collections privées et publiques à l’instar du Centre Georges Pompidou à Paris, du MoMA, du Guggenheim ou encore de la Tate Modern.