Bernard Aubertin (1934 – 2015)

Né en 1934 à Fontenay- aux-Roses, Bernard Aubertin étudie à l’école des métiers d’art de Paris et s’intéresse aux mouvements cubiste et futuriste. Sa rencontre avec Yves Klein en 1957 va l’amener à réaliser ses premiers « Monochromes rouges ». Le rouge est selon lui une couleur dynamique, la plus appropriée pour diffuser l’énergie. « Le rouge restitue l’essence dynamique du monde » (Bernard Aubertin) .

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A partir de 1960, il débute les « Tableaux-clous ». Dans un premier temps, ils enfoncent les clous qui disparaissent quasi- ment sous l’épaisse couche de peinture. C’est par la suite qu’Aubertin enfonce de longs clous à travers le panneau de bois, les pointes sont ainsi tournées vers le spectateur.

Il entame en 1961 ses « Tableaux feu » réalisés à partir d’allumettes qu’il enflamme et dont il reste les traces de fumées et bois calcinés. Ils sont pour lui comme une « mise en cendres de la peinture ».

Il rejoint durant cette même année 1961, le groupe d’artistes allemands ZERO. Il restera quinze ans en résidence en Allemagne aux côtés d’Heinz Mack, Otto Piene, Günther Uecker et d’autres artistes du groupe.  En 1962, vient la série des livres brûlés. De La Bible à un roman de Jules Verne en passant par Mein Kampf, il a brûlé environ 500 livres dans toute sa vie.

Groupe ZERO

Revue d’art fondée en 1957 à Düsseldorf par Heinz Mack et Otto Piene qui prendra le nom de groupe ZERO lorsque Günther Uecker se joint à eux en 1961. Ce mouvement d’avant- garde international est fondé sur l’idée de faire table rase de toute forme de création an- térieure et d’élaborer une situation nouvelle, en harmonie avec les éléments physiques et naturels. Le réseau d’artistes du groupe ZERO s’etend de l’Europe au Japon en passant par l’Amérique du Nord et du Sud, incluant Enrico Castellani, Dadamaino, Lucio Fontana, Yves Klein, Yayoi Kusama, Walter Leblanc, Piero Manzoni, Almir Mavignier, Jan Schoonhoven, Daniel Spoerri Jesùs Rafael Soto, Jean Tin- guely ou encore Herman de Vries.

« Je suis un pyromane invertéré. Mon message c’est le feu. » (Bernard Aubertin)

Œuvres

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