Philippe Hiquily (1925-2013)

Philippe Hiquily est un sculpteur français né en 1925 et décédé en 2013.

Après une bref passage au Beaux-Arts d’Orléans, il suit son enseignement aux Beaux-Arts de paris et fréquente les ateliers d’Alfred Janniot et de Marcel Gimond. Il se lie alors d’amitié avec César, Albert Férau, Michel Guino.
Modelage, étude d’après modèle vivant, travail du plâtre, de la terre, de la céramique, son apprentissage de sculpteur est complet.
Il sort diplômé en 1953 et reçoit le prix de la sculpture.
Grâce à son père helléniste il découvre la culture grecque et se passionne pour l’archéologie. Les vénus callipyges resteront durant toute sa carrière une source d’inspiration intarissable.
Il installe son atelier en 1954 dans le 14e arrondissement de Paris où se trouve celui de nombreux artistes et notamment celui de Germaine Richier qui l’encourage dans sa carrière d’artiste.

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Philippe Hiquily est un sculpteur français né en 1925 et décédé en 2013.

Après une bref passage au Beaux-Arts d’Orléans, il suit son enseignement aux Beaux-Arts de paris et fréquente les ateliers d’Alfred Janniot et de Marcel Gimond. Il se lie alors d’amitié avec César, Albert Férau, Michel Guino.
Modelage, étude d’après modèle vivant, travail du plâtre, de la terre, de la céramique, son apprentissage de sculpteur est complet. Il sort diplômé en 1953 et reçoit le prix de la sculpture.
Grâce à son père helléniste il découvre la culture grecque et se passionne pour l’archéologie. Les vénus callipyges resteront durant toute sa carrière une source d’inspiration intarissable.
Il installe son atelier en 1954 dans le 14e arrondissement de Paris où se trouve celui de nombreux artistes et notamment celui de Germaine Richier qui l’encourage dans sa carrière d’artiste.

Entre surréalisme et abstraction, Philippe Hiquily n’a jamais appartenu à aucun mouvement. On distingue cependant une véritable unité dans son œuvre.
Sa première période de création est marquée par l’utilisation de matériaux pauvres comme la ferraille. Il utilise la technique du « métal direct » en repoussant et soudant directement la matière. Malgré une apparente simplification des formes, les œuvres de Philippe Hiquily rappellent sa constante recherche d’équilibre. Ses premiers mobiles datent de 1954 et dès l’année suivante le musée d’art moderne de Paris achète « l’Homme à Bicyclette ».

Hiquily traite toutes les échelles, du bijou au monumental.
Ses marathoniennes et girouettes se déclinent dans de nombreux formats.
Dès 1964, le sculpteur n’hésite pas à introduire des objets du quotidien dans ses sculptures qui prennent une tournure plus érotique.
Véritables déesses de la fécondité, les « objets-mères » qu’il créé au début des années 1960 laissent peu à peu place à des corps féminins lisses et polis.
En 1966, il abandonne la tôle au profit du laiton, matériau souple et brillant qui lui permet cette transition.

Philippe Hiquily est un sculpteur qui aborde aussi la pluralité des formes par la création de mobilier.
A la faveur d’une exposition à la galerie Claude Bernard en 1964, il rencontre la vicomtesse de Noailles qui y expose aussi des œuvres. Elle lui demande de créer un meuble à partir d’un morceau de porphyre. Le décorateur Henri Samuel enthousiasmé par cette réalisation va alors entamer une collaboration fructueuse avec Philippe Hiquily.

Henri Samuel est le grand décorateur de l’époque. Esthète et érudit, il est l’ambassadeur des arts décoratifs français. Consulté pour la restauration des salles Empire du Château de Versailles ou encore pour l’installation des objets XVIIe et XVIIIe du Met à New York, il n’est cependant pas insensible à la création contemporaine puisqu’il collabore déjà avec César, François Arnal, Diego Giacometti ou encore Guy de Rougemont.
Sensible aux formes douces et sensuelles des créations de Philippe Hiquily, Henri Samuel l’associera à ses plus belles réalisations, du bureau d’Edmond de Rothschild à la salle à manger de Robert Haas en passant par les appartements de Philippe de Rothschild, Teddy van Zuylen, Louise de Vilmorin ou encore Jacqueline Delubac.

Œuvres