PIERRE LEGRAIN (1888-1929)
Pierre-Emile Legrain est né à Levallois-Perret, Pierre-Emile Legrain dit Pierre Legrain connaît une carrière d’une rare intensité, qui traverse l’ensemble des années 20. Créateur pluriel il dessine des meubles, flacons de parfums, illustrations de mode, reliures, cadres, textiles, luminaires, étuis à cigarette, et même automobile. Il conçoit également les décors d’un ballet à L’Opéra Garnier, ou encore un jardin « cubiste ».
Sa signature – pierre-é-legrain – apparaît pour la première fois en 1909 dans les pages du magazine satirique « Le Témoin », fondé par Paul Iribe en 1906. Legrain l’assiste ensuite pendant de nombreuses années, devient le directeur artistique de son agence de décoration située au 104 rue du Faubourg Saint-Honoré. De nombreuses pièces de Paul Iribe portent également la marque de Legrain, souvent dans l’ombre de son mentor. La première pièce de Legrain répertoriée serait un vide poche en acajou laqué rouge et noir, marqué PL et daté de 1916 aujourd’hui dans les collections du MAD à Paris.
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Pierre-Emile Legrain est né à Levallois-Perret, Pierre-Emile Legrain dit Pierre Legrain connaît une carrière d’une rare intensité, qui traverse l’ensemble des années 20.Créateur pluriel il dessine des meubles, flacons de parfums, illustrations de mode, reliures, cadres, textiles, luminaires, étuis à cigarette, et même automobile. Il conçoit
également les décors d’un ballet à L’Opéra Garnier, ou encore un jardin «cubiste».
Sa signature – pierre-é-legrain- apparaît pour la première fois en 1909 dans les pages du magazine satirique «Le Témoin», fondé par Paul Iribe en 1906. Legrain l’assiste ensuite pendant de nombreuses années, devient le directeur artistique de son agence de décoration située au 104 rue du Faubourg Saint-Honoré. De nombreuses pièces de Paul Iribe portent également la marque de Legrain, souvent dans l’ombre de son mentor. La première pièce de Legrain répertoriée serait un vide poche en acajou laqué rouge et noir, marqué PL et daté de 1916 aujourd’hui dans les collections du MAD à Paris.
La guerre rendant le travail et les commandes rares, Iribe part en exil pendant que le jeune Legrain débute ses commandes pour le célèbre mécène Jacques Doucet, chantre d’un goût raffiné, qui deviendra le mécène le plus important des années 20. Le couturier, également collectionneur de tableaux cubistes, d’art africain et de manuscrits devient le mentor de Legrain et l’encourage à créer des reliures délicates, véritables chefs d’oeuvres, qui marqueront la bibliophilie du 20ème siècle.
Il sera consacré lors du Salon des Artistes décorateurs en 1920 comme le maître incontesté de la reliure moderne.Souhaitant s’affranchir de son mentor, il accepte des commandes d’une clientèle d’érudits, bibliophiles d’abord, plus personnnalités importantes des années 20 ; Jeanne Tachard, Pierre Meyer, Marie Bonaparte et le vicomte de Noailles, Hubert de Monbrion, Jeanne Dubost ou encore Elsie de Wolfe.Véritable ensemblier, il conçoit meubles, objets, garniture de bureau pour sa clientèle prestigieuse. Utilisant des matériaux très variés, tels que des bois exotiques (palmier, ébène de macassar, palissandre) et matériaux précieux comme le galuchat, le parchemin, le nacre ou l’os, qu’il associe à la laque, au verre ou au métal décuplant le plaisir des sens. Oeuvrant pour la modernité dans les arts décoratifs de son époque, il s’associe avec ses pairs, tels que Pierre Chareau et Raymond Templier pour créer l’UMA (Union des Artistes Modernes) et prend part au débat qui agite les arts décoratifs en 1925. Il décède en 1929 à l’âge de 40 ans.